Le monde tourne et fait de grandes boucles serties de rêves éveillés
Je me retrouve parmi les danses insatiables de ces miasmes dorés
Je tangue je valse et je vire
De va et viens en points de mire
J’observe à temps plein le silence obscur
A coup sûr les bruits sous hypnoses
Je ne veux plus rêver d’une vie morose
Je ne veux plus vivre un rêve monochrome
Je veux me sentir chez moi, à nouveau
Je veux me sentir émerger de l’eau
Libre de ces entraves à l’immortel
Libre de ces cordes de fiel
Obscur qui me rend dure
Et rend dure la beauté même
Qui disparâit dans ce manège
Le monde entier est un blasphème
Gloire à l’OPPROBRE ETERNEL !
douceur de vivre
Une existence fade
Servez-la moi encore
Et je la vomit sur vos toits
D’ailleurs je ne fais plus que ça
Peu importe
Le jour ou bien la nuit
Une indigestion en honeur aux indigènes fous
Ceux qui ont su savoir sans avoir
Je n’arrêterais pas ma course
Les guépards et les panthères sont très loin derrière moi
Tant et tellement j’aspire à guérir d’ici bas.
Toutes ces créatures
Hideuses ou vénéneuses
Qui voient mon ossature
Déjà en terre creuse
Eh bien serons surprise
Du flambeau qui m’anime
Jamais ne pourrons luire
D’un centième de son hymne
Cet astre qui m’anime
Insoupçonnable abîme
Pour l’ombre qui S’acharne
Pour elles qui déjà…
s’écrasent.