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Inspiration

  • DIS TA FOUTUE VÉRITÉ.

    Bonjour à toutes les âmes amies, Esprits épris de vie, éclairs éclairant la nuit ... Je partage ici un hymne au lâchage de grappe que j'ai trouvé magnifique et qui résume mon processus de guérison... Parce qu'être libre lumineux et spirituel, passe par la traversée de nos enfermements, de nos ombres et surtout... Par l'intégration de nôtre dimension humaine en lui donnant le droit d'être ce qu'elle est... En lâchant les peurs qui nous maintiennent dans la dualité et l’inauthenticité, l'autocensure, la culpabilité de se trahir, la honte d'être lâche, la tristesse de ne pas vivre ... Les peurs de ne pas être assez bien, de ne pas être comme il faut, de ne pas être éveillé, parfait, évolué, digne d'être aimé... En somme... Pour ce que nous sommes.

    « J'ai vu des miracles se produire, quand les gens disent la vérité. Pas la "belle" vérité. Pas la vérité qui cherche à plaire ou à réconforter. Mais la vérité sauvage. La vérité féroce. La vérité qui dérange. La vérité tantrique. La foutue vérité. La vérité que tu as peur de dire.

    L'horrible vérité sur toi que tu caches pour "protéger" les autres. Pour éviter d'être «trop». Pour éviter d'avoir honte et de te sentir rejeté. Pour éviter d'être vu. La vérité de tes sentiments les plus profonds. La rage que tu as ressassée, dissimulée, maîtrisée. Les terreurs dont tu ne veux pas parler. Les pulsions sexuelles que tu as essayé d'engourdir. Les désirs primaires que tu ne peux supporter de formuler.

    Les défenses se décomposent enfin, et ce matériel «dangereux» émerge du plus profond de l'inconscient. Tu ne peux plus le retenir. L'image du «bon garçon» ou de la «gentille fille» s'évapore. Celle du «parfait», de «celui qui a tout compris», de l'évolué : ce sont des images qui brûlent.

    Tu trembles, tu transpires, tu es au bord des vomissements. Tu penses que tu pourrais en mourir, mais finalement tu la dis cette putain de vérité, cette vérité dont tu as profondément honte. Pas une vérité abstraite. Pas une vérité "spirituelle", soigneusement formulée et conçue pour prévenir l'offense. Pas une vérité habilement emballée. Mais une vérité humaine désordonnée, enflammée, bâclée. Une vérité sanglante, passionnée, provocatrice, sensuelle. Une vérité mortelle, indomptée et sans fard. Et fragile, collante, suante, vulnérable. La vérité de ce que tu ressens. La vérité qui permet à l'autre de te voir à l'état brut. La vérité qui fait haleter, qui fait battre ton cœur. C'est la vérité qui te libérera.

    J'ai vu des dépressions chroniques et des angoisses permanentes s'effacer du jour au lendemain. J'ai vu s'évaporer des traumatismes profondément enracinés. J'ai vu de la fibromyalgie, des migraines à vie, de la fatigue chronique, des maux de dos insupportables, des tensions corporelles, des troubles de l'estomac, disparaître, ne jamais revenir. Bien sûr, les «effets secondaires» de la vérité ne sont pas toujours aussi dramatiques. Et nous n'entrons pas dans notre vérité avec un résultat en tête. Mais pense aux énormes quantités d'énergie nécessaires pour réprimer notre sauvagerie animale, engourdir notre nature farouche, réprimer notre rage, nos larmes et notre terreur, soutenir une fausse image, et faire semblant d'être «bien».

    Pense à toute la tension dans le corps, et aux dommages causés à notre système immunitaire, quand nous vivons dans la peur de " nous montrer". Prends le risque de dire ta vérité. La vérité dont tu as peur. La vérité dont tu crois que le monde dépend. Trouve une personne sûre - un ami, un thérapeute, un conseiller, toi -même - et laisse-les entrer. Laisse-les te tenir alors que tu te brises. Laisse-les t'aimer alors que tu pleures, rages, trembles de peur, que tu es en plein gâchis.

    Dis ta putain de vérité à quelqu'un - cela pourrait simplement te sauver la vie, te guérir du plus profond de toi et te connecter à l'humanité d'une manière que tu n'avais jamais imaginée. »

    Jeff Foster

  • Miracle...

    "Heureusement, certains sont nés avec un système immunitaire spirituel qui, tôt ou tard, rejettent la vision illusoire de ce monde qui leur a été greffé depuis la naissance jusqu’au conditionnement social.

    Ils commencent à sentir que quelque chose est mal et apparaît alors la recherche de réponses.

    La connaissance intérieure et les expériences extérieures anormales leur montrent un côté de la réalité que les autres ignorent et commencent ainsi leur voyage vers l’éveil.

    Chaque étape du voyage est faite en suivant le cœur au lieu de suivre la foule et en choisissant la connaissance et non pas les voiles de l’ignorance."

     

    Henri Bergson

  • L’Amour

    Alors Almitra dit, Parle-nous de l’Amour.
    Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s’étendit sur eux. Et d’une voix forte il dit : Quand l’amour vous fait signe, suivez le.
    Bien que ses voies soient dures et rudes.
    Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
    Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
    Et quand il vous parle, croyez en lui.
    Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
    Car de même que l’amour vous couronne, il doit vous crucifier.
    De même qu’il vous fait croître, il vous élague.
    De même qu’il s’élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil, Ainsi il descendra jusqu’à vos racines et secouera leur emprise à la terre.

    Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
    Il vous bat pour vous mettre à nu.
    Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
    Il vous broie jusqu’à la blancheur.
    Il vous pétrit jusqu’à vous rendre souple.
    Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré de Dieu.
    Toutes ces choses, l’amour l’accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de Vie.
    Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l’amour et le plaisir de l’amour.
    Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l’amour moissonne,
    Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.

     

    Extrait de khalil Gibran, "Le Prophète"