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Métaphysique

  • L'étoile à n'aître

    En ce moment je vit un écroulement tel que je n'en ait encore jamais vécu et c'est purement jubilatoire ! Je ressens cette vague... Cette vague d'amour puissante et inarrêtable, comme si elle me disait « allez viens, je t'emmène ! Tu as assez attendu, c'est maintenant que ca se passes ! Viens ! Allez ! Je ne t'abandonnerai pas sur la rive, je t'emmène en voyage au cœur de moi, au cœur de toi. Viens ! Lâches tout ! On est ensembles, rien ne peut t'arriver de mal, car tu es mon enfant. Laisse tes larmes se noyer dans mon écume d'argent traversée par les rayons dorés du Soleil de feu, viens je t'emmène vers le levant, sois courageux !
    J'ai le sentiment que c'est Elle … Que c'est Elle qui est à l'origine de tout le joyeux fiasco de ma vie dernièrement...Ce dénuement, plus rien à quoi s'accrocher, plus personne, soudainement les portes qui se ferment sous mon nez, solitude et rejet royal venant de toute part, accident et violences … En apparence un désastre absolu, un désert de destruction...d'abord j'ai eu peur... Peur que tout m'abandonnes, de m'écrouler avec l'ensemble… et soudain, d'abord furtivement, ce sentiment que quelque chose de grand est en train d'arriver, de naître de ce chaos quelque chose d'irréversible... Un rendez-vous inattendu... Ou plutôt attendu depuis... Depuis ma naissance, peut-être depuis 1000 ans, 10 000 ans, 26 000 ans, la nuit des temps ? Mon cœur qui soudain face au vide exulte d'une ivresse insoutenable, bouleversé par la minuscule lueur qui diffuse sa douce promesse dans le fond du lointain qui m'attends... Et cette phrase qui raisonnait en moi spontanément, avant que je parte, avec toute la force solennelle d'un engagement sacré :
    Je suis prête .
    ...sans que je comprenne à ce moment là pourquoi... Ou peut-être si... Pour tout... Pour la vie, c'est ce qu'il m semblait ressentir.
    Aujourd'hui je comprends que je savait au fond de moi qu'était venu l'heure, l'heure de me laisser emporter par la vague comme par un train sans retour vers un autre destin... Pas celui que les émirats de ce sombre siècle ont prévus pour moi, non...le miens. Celui qui me reviens de droit, pour l'avoir tissé et rêvé durant des milliers d'années, celui pour lequel j'ai souffert et j'ai aimé, pour lequel j'ai vaincu et abdiqué cent mille fois, perdu ma vie, mon sang, mes pas dans les couloirs du temps... Celui que la grande vie à semé en moi, Oui, celui-là...
    Je me souviens du thème que j'ai choisi pour mon sujet de bac en art plastique en 2013, « renaître ». J'étais enfermée dans une usine à pensée mécanique ou on terminait de tuer ce qu'il restait en moi d'humainement intemporel...Et ce mot « renaître » exerçait sur moi la fascination qu'inspire le mystère des étoiles, lointaines dans le ciel mais si rassurantes et lumineuses... Comme des phares dans l'océan céleste qui nous rappellent que tout est possible dans l'infini des mondes...
    Cette renaissance, je l'attendais sans y croire, mais je n'appelais qu'elle et je n'attendais qu'elle et je ne voulait qu'elle. Aujourd'hui 7 ans plus tard voilà qu'elle frappe à ma porte.. En quand je pense que ca y est, j'y suis... qu'ensemble nous y sommes, c'est si vertigineux pour tant de parts de moi qu'à la vue de la vague des éternités d'horreur semblent déjà disparaître noyées dans sa beauté et mon cœur explose dans des rires et des larmes au goût de victoire inévitables. J'ai envie de hurler au monde entier, à tous mes frères :
    PU*AIN CA Y EST, C'EST MAINTENANT LES GARS ! C'EST MAINTENANT ! VOUS Y CROYEZ A CA ? NON D'UNE LOUTRE ALBINOS BON SANG C'EST LE MOMENT !! C'EST MAINTENANT , C'EST LA ! ON Y EST !
    Et comme un dialogue intime et inaudible entre tous ces enfants perdus et la grande vague de vie : « ENFIN ??!! » « ENFIN. » « NON ?? » « SI !! » VRAIMENT ?? « VRAIMENT » « OUI ?? » « OUI !! » « ... » ALORS QUOI?! ALORS OSES !! LA VERITE LE CHEMIN ET LA VIE... CE N'EST PAS QU'UNE PROSE?! NON, C'EST TOI QUI T'OUVRES COMME UNE ROSE.
    SPECTACLE GRANDIOSE POUR L'UNIVERS EN EMOI, QUE TON AMOUR QUI PREND NAISSANCE EN MOI.
    VAS VIS ET DEVIENS QUI TU ES, EMPORTE SUR LE DOS DE L'OISEAU LIBERTE,
    SOULEVE PAR LE FLOT DES VAGUES ETOILEES.
    C'est tellement grandiose ce qu'il se passe... Je n'aurais pas soupçonné que la vie soit si grandiose, dans ce petit monde absurde plein de PMU et de voitures toutes options... Plein à chaque recoin de la mort de nos âmes en attente de rémission...
    Mais je sait que je n'aurais pas pu apprécier si intensément et si profondément cette renaissance au parfum d'amour si je n'avais ressenti le goût amer de la mort aussi intensément... Et tout prends sens soudainement...
    Oui j'ai connu la construction qui tue et maintenant voilà que je connaît la destruction qui donne vie. « Il faut avoir un chaos en soi pour accoucher une étoile qui danse » Nietschze
    En tout cas, comme me l'à dit un ami cher à mon cœur hier soir, ce n'est que le début... Nous n'en sommes qu'aux balbutiements...

  • Le Grand Jeu

     

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    « Celui qui retire ses sens des objets de perception de tous côtés comme une tortue retire ses membres (dans sa carapace), Son intelligence est fermement établie (dans la sagesse). »

     

     La Bhagavad-Gita

     

     

    L’éveil ne provoque pas de bouleversements dans la vie concrète. Ni ne modifie les faits, ni n’amoindrit l’expérimentation des réalités triviales de l’existence. L’éveil n’est pas de se créer une vie extraordinaire, mais une façon différente de vivre une vie ordinaire. Tu peux tout vivre, tout accepter, quand tu comprends que tu vis au-delà de tous les faits. Quand tu dis « Je ne suis pas cela » « Je Suis, au-delà de cela » et « cela, quel qu’il soit, ne m’enlève, ni m’ajoute rien ». Quand tu observes sans schémas, sans croyances, sans calcul, sans questions, à partir de ta Vérité, tu te rends compte avec délice, Que tu es vraiment en vie.

     

    Vi … (spontanément sur le papier, l’esquisse de ton prénom en hommage à ton âme, au rôle de nos échanges dans tout ça...)

     

    « Les fleurs s’épanouissent et se flétrissent. A quoi bon louer l’un et condamner l’autre. Nous devons accepter tout ce qui nous arrive, sans excitation, ni douleur, ni révolte. »

     

     S. RADHAKRISHNAN, La Baghavad-Gita

     

    L’impatience, la douleur, la révolte ou la frustration proviennent du fait que nous nous croyons personnellement impliqués dans les causes et les conséquences. En vérité il n’en est rien.

     

    Comment Dieu pourrait-il être Dieu s’il était périssable, condamnable, attaquable ou incertain ?

     

    Si Dieu est, comme je le pressent, la Vérité tapie dans le creux de nos êtres , la chose immuable, perfection par essence, seule capable de définir, dans son Être Infini, qui nous sommes, alors comment pourrait-il être touché par quelque expérience humaine que ce soit ?

    Lui qui existait avant la Terre et persistera après elle, lui qui demeurait bien avant nôtre naissance, et demeurera bien après nôtre mort… Chose dont l’explication unique est elle-même plus mystérieuse que le fait de son apparition à la conscience humaine, à savoir que Si Dieu Existe, c’est immanquablement qu’il ne subit ni la boucle du temps ni la limite de l’espace, ne connaît ni l’avant, ni l’après et n’a jamais connu, ni la moindre naissance, ni la plus petite mort.

     

    Ainsi Dieu est indépendant de tout ce qui constitue l’expérience humaine, elle-même conditionnée par l’espace-temps et tout ce qui le compose.

     

    La preuve de ceci pourrait être qu’il existe des chercheurs de Vérité.

    La preuve de ceci pourrait être que certains obtiennent « la Révélation », dans ce qui apparaît comme étant les circonstances les plus horribles, et les plus  rudes.

     

    Ainsi les lois divines transcendent les lois terrestres.

     

    Mais alors… si les lois qui régissent ce monde ne sont pas les vraies lois, si cette réalité n’a pas de sens en elle-même mais peut néanmoins mener à de telles révélations, ceux qui la parcourent, et à de tels éclats de joie ceux dont l’évidence de sa vanité se révèle…

    Alors…

    Alors il est indubitable que Dieu, nous paraissant tout à la fois si proche et si lointain, se révélant tour à tour si différent, et si tributaire de la nature de ce monde,

    Joue à un jeu.

     

    Un Jeu qui se déroule visiblement en Lui, mais dont les règles donnent l’illusion de la séparation. Et si tel est le cas, il est certes amusant de constater, comme tout mène en lui, pour l’esprit aguerrit, à la révélation de l’Unité !

     

    Ainsi nous sommes en quelque sorte, fils et filles de la Divine Conscience, frères et sœurs de toute éternité, qui jouissons de constater à chaque instant, et participons à révéler en tout, la splendeur immaculée de Sa puissance. Et ce, pour la majorité de nous, et c’est bien cela le plus fou ; sans même le savoir…

     

    Le jeu de la séparation comme on pourrait l’appeler, n’est ainsi douloureux que relativement à la capacité d’un individu à croire en lui.

     

    Le Jeu de la séparation n’est ainsi douloureux que relativement à la capacité d’un individu à se croire séparé ; à se croire ce personnage de bois en compétition avec les autres personnages de bois, de couleurs et de formes différentes des siennes propres, semblant le définir et lui donner consistance ; fixé par une gravité pesante sur ce plateau dont il hérita par hasard comme de son lieu réduit d’expérimentation, et se croyant la proie d’une remarquable succession d’événements aléatoires, et redoutant sans cesse une fin incertaine, et espérant toujours un accomplissement supposé.

     

    N'est-ce pas absurde alors de suer à grosse goutte pour un jeu de l'oie ? De se rendre malade pour un échec et mat ? Si le jeu est pris au sérieux, cela a-t-il même encore un sens de jouer ?

    L'esprit sérieux, celui qui craint la mort, transforme mécaniquement la jouissance, en performance.

    Mais la performance perfore les cœur et pétrifie nos danses... Elle à finit de proclamer le mensonge inavoué à l'heure ou tous les sourires semblent crispés.

     

     

    Mais il y à autre chose encore que la jouissance...

     

     

    Lorsque tu viens au monde, tu viens aussi répondre à une question brûlante de curiosité : jusqu’ ou vas-tu aller ? Jusqu’à quel point soumettras-tu ton esprit à l’étroitesse de ce mode étranger, jusqu’à quel point es-tu capable de te croire séparé de ta nature Véritable ? Qu’est ce qui existe, quand Il se cache ? Qu’est ce qui reste, quand tu T’oublie ? …

     

    A quoi ressemblerait le tintement de ton rire si tu en avait un?

     

     

     

     

    Cette Joie ressentie à la Révélation de ceci, simple et directe ; ne représente qu’un éclat magnifique de ce que constitue réellement, le Mystère de la Création, et pourtant, j’éprouve une immense gratitude, d’avoir pu toucher du doigt cet intouchable que nous sommes, et d’avoir pu le retranscrire en mots.

     

     

     

     

     

  • La place de l'Animal dans la société

     

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    Il n’y à pas deux formes de vies. Ni trois ni quatre formes de vies qui soient foncièrement « différentes »; différence toujours apparence… différence jamais souvenance… Là d’où je viens je me souviens que tout fini ou tout commence. Et que ceux qui reviennent ne sont jamais partis, que chaque chose, chaque règne; non sans pouvoir se l’expliquer pourtant; se sait n’être rien d’autre que tout en un temps, ne sait naître d’ailleurs que d’ici et maintenant,  ne peut qu’être lui-même et ce dont il n’est pas. Car tout fusionne en  Lui :

    il viens

    d’où viens

    la Vie.

    ...Lumière suprême... incorrigible loi que la douce folie que je te chante là, celle des origines, du Miracle, de la douce et Divine Joie. Félicité Intemporelle, suprême aurore, liberté. Délectable délicatesse , Belle, irréelle réalité, rivière intarissable… Magie... Tendre magie de l'Unité.

    Frère, mon plus intime ami;  il existe en chacun, et dans toute les choses; connues et inconnues, réelles ou fantasmées; un lieu ou tout converge. L’un, l’une, l’autre et l’autre encore, s’y rejoignent, s’y baignent, s’y plongent, s’y croise et puis s’y entrecroise, dans une sorte de danse cosmique invisible à l’œil nu. C’est cela mon âmi que la magie de l’UN; Celle là même qui planait dans l'air, lorsque nous étions allongés les yeux à demi-clos sous le ciel étoilé, mon bel ami te souviens-tu? te souviens-tu? 

    Comprends :

    Soit l’on respecte une chose, et l’on respecte toute chose.

    Soit c’est blesser une chose, pour blesser toute chose.

    : Blesser une chose, pour blesser le TOUT en toi. Car quand le TOUT se retourne contre une chose qu'elle qu'elle soit, alors c'est contre lui même qu'il se retourne, et il engendre un toi. Un toi comme un Toit, qui s'isole du soleil et de la pluie comme de lui même...et si tu éprouve encore mon ami quelque réticence à  danser sous la pluie, songe à regarder au dessus de ta tête... tu y verras sûrement un Toit qui te semblera gros comme le monde... Mais alors... à ce moment là, c'est un conseil... songe aux Fun- Être ;-) ... Entrevois le battement de ton coeur dans les reflets du ciel. Mêle doucement ton souffle au vent et RÉ-chauffes l'air de Ta Vérité: Ton échappatoires sera ton retour. Saute! Vole... et Danse.

    Il n’y à pas d’autre voie.  Une fois la Magie de l’Un retrouvée, plus de souffrance enrobée de poisons vermeils, plus d’arborescentes folies toutes nées de la même brisure. Juste ce fond sans nom, cette luminescente Vérité, Ô Limpide et Claire Vérité.