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  • Camion Pouet pouet

    https://www.youtube.com/watch?v=mKTORFmMycQ

    Il faut croire que c'est ce qu'on est: des débilos débilisés

    démobilisés de tout débats politico-démagogiques

    de tout débit philanthropique

    de toute folie utopique

    des gros egos vidés d'idées

    décontenancés, des cons insensés, des corps décapsulés

    pondeurs d'ordures et de déchets

    des créateurs d'absurdités

    écrites et dansées dans la surdité TOTALE

    Pire que des animaux... mi golios mi chacals?

     

     

  • Bisounours Farouches

    Tout comme "camarade" et "camicaze" ou "raccourci" et "roccoci": ne confondez pas les bisounours avec ceux-qui-ont-des-bourses. La société des-cérébrés vous tire sa réverance durant que les sérrés-du-slip vous surinent la pense de pensées rances et d'idées sans nul sens! Aux ÂÂÂmes Citoyens! MAAAANngeez des cornichons! (Nichons, nichons...)

  • Le Grand Jeu

     

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    « Celui qui retire ses sens des objets de perception de tous côtés comme une tortue retire ses membres (dans sa carapace), Son intelligence est fermement établie (dans la sagesse). »

     

     La Bhagavad-Gita

     

     

    L’éveil ne provoque pas de bouleversements dans la vie concrète. Ni ne modifie les faits, ni n’amoindrit l’expérimentation des réalités triviales de l’existence. L’éveil n’est pas de se créer une vie extraordinaire, mais une façon différente de vivre une vie ordinaire. Tu peux tout vivre, tout accepter, quand tu comprends que tu vis au-delà de tous les faits. Quand tu dis « Je ne suis pas cela » « Je Suis, au-delà de cela » et « cela, quel qu’il soit, ne m’enlève, ni m’ajoute rien ». Quand tu observes sans schémas, sans croyances, sans calcul, sans questions, à partir de ta Vérité, tu te rends compte avec délice, Que tu es vraiment en vie.

     

    Vi … (spontanément sur le papier, l’esquisse de ton prénom en hommage à ton âme, au rôle de nos échanges dans tout ça...)

     

    « Les fleurs s’épanouissent et se flétrissent. A quoi bon louer l’un et condamner l’autre. Nous devons accepter tout ce qui nous arrive, sans excitation, ni douleur, ni révolte. »

     

     S. RADHAKRISHNAN, La Baghavad-Gita

     

    L’impatience, la douleur, la révolte ou la frustration proviennent du fait que nous nous croyons personnellement impliqués dans les causes et les conséquences. En vérité il n’en est rien.

     

    Comment Dieu pourrait-il être Dieu s’il était périssable, condamnable, attaquable ou incertain ?

     

    Si Dieu est, comme je le pressent, la Vérité tapie dans le creux de nos êtres , la chose immuable, perfection par essence, seule capable de définir, dans son Être Infini, qui nous sommes, alors comment pourrait-il être touché par quelque expérience humaine que ce soit ?

    Lui qui existait avant la Terre et persistera après elle, lui qui demeurait bien avant nôtre naissance, et demeurera bien après nôtre mort… Chose dont l’explication unique est elle-même plus mystérieuse que le fait de son apparition à la conscience humaine, à savoir que Si Dieu Existe, c’est immanquablement qu’il ne subit ni la boucle du temps ni la limite de l’espace, ne connaît ni l’avant, ni l’après et n’a jamais connu, ni la moindre naissance, ni la plus petite mort.

     

    Ainsi Dieu est indépendant de tout ce qui constitue l’expérience humaine, elle-même conditionnée par l’espace-temps et tout ce qui le compose.

     

    La preuve de ceci pourrait être qu’il existe des chercheurs de Vérité.

    La preuve de ceci pourrait être que certains obtiennent « la Révélation », dans ce qui apparaît comme étant les circonstances les plus horribles, et les plus  rudes.

     

    Ainsi les lois divines transcendent les lois terrestres.

     

    Mais alors… si les lois qui régissent ce monde ne sont pas les vraies lois, si cette réalité n’a pas de sens en elle-même mais peut néanmoins mener à de telles révélations, ceux qui la parcourent, et à de tels éclats de joie ceux dont l’évidence de sa vanité se révèle…

    Alors…

    Alors il est indubitable que Dieu, nous paraissant tout à la fois si proche et si lointain, se révélant tour à tour si différent, et si tributaire de la nature de ce monde,

    Joue à un jeu.

     

    Un Jeu qui se déroule visiblement en Lui, mais dont les règles donnent l’illusion de la séparation. Et si tel est le cas, il est certes amusant de constater, comme tout mène en lui, pour l’esprit aguerrit, à la révélation de l’Unité !

     

    Ainsi nous sommes en quelque sorte, fils et filles de la Divine Conscience, frères et sœurs de toute éternité, qui jouissons de constater à chaque instant, et participons à révéler en tout, la splendeur immaculée de Sa puissance. Et ce, pour la majorité de nous, et c’est bien cela le plus fou ; sans même le savoir…

     

    Le jeu de la séparation comme on pourrait l’appeler, n’est ainsi douloureux que relativement à la capacité d’un individu à croire en lui.

     

    Le Jeu de la séparation n’est ainsi douloureux que relativement à la capacité d’un individu à se croire séparé ; à se croire ce personnage de bois en compétition avec les autres personnages de bois, de couleurs et de formes différentes des siennes propres, semblant le définir et lui donner consistance ; fixé par une gravité pesante sur ce plateau dont il hérita par hasard comme de son lieu réduit d’expérimentation, et se croyant la proie d’une remarquable succession d’événements aléatoires, et redoutant sans cesse une fin incertaine, et espérant toujours un accomplissement supposé.

     

    N'est-ce pas absurde alors de suer à grosse goutte pour un jeu de l'oie ? De se rendre malade pour un échec et mat ? Si le jeu est pris au sérieux, cela a-t-il même encore un sens de jouer ?

    L'esprit sérieux, celui qui craint la mort, transforme mécaniquement la jouissance, en performance.

    Mais la performance perfore les cœur et pétrifie nos danses... Elle à finit de proclamer le mensonge inavoué à l'heure ou tous les sourires semblent crispés.

     

     

    Mais il y à autre chose encore que la jouissance...

     

     

    Lorsque tu viens au monde, tu viens aussi répondre à une question brûlante de curiosité : jusqu’ ou vas-tu aller ? Jusqu’à quel point soumettras-tu ton esprit à l’étroitesse de ce mode étranger, jusqu’à quel point es-tu capable de te croire séparé de ta nature Véritable ? Qu’est ce qui existe, quand Il se cache ? Qu’est ce qui reste, quand tu T’oublie ? …

     

    A quoi ressemblerait le tintement de ton rire si tu en avait un?

     

     

     

     

    Cette Joie ressentie à la Révélation de ceci, simple et directe ; ne représente qu’un éclat magnifique de ce que constitue réellement, le Mystère de la Création, et pourtant, j’éprouve une immense gratitude, d’avoir pu toucher du doigt cet intouchable que nous sommes, et d’avoir pu le retranscrire en mots.