Besoin urgent

T'as peur puis tu te casses? Ou t'as peur mais tu continues? Tu t'ouvres, tu prends le soleil en dedans puis tu le recraches et tu nous en fait profiter? Y à quoi la dedans? Ein? Tu dis y à rien mais moi je sait qu'y à quelque chose, y à comme un crépitement, un truc qui bouillonnes, c'est comme un volcan, c'est beau!

Si! Tu crois qu'y à rien mais si! C'est là!  Putain qu'est ce que j'aimerais que tu le vois...

Les gars faut qu'on prennes le soleil, croyez-moi! On à pas rien dans les tripes, on est pas des "personnes, on est des Êtres qui palpitent, des mélodies qui transpirent, mais qui meurent de ne pas se sentir...

 

Lèves-toi et RESPIRES.

Emmènes-toi!

Écoutes, toi, oui toi là, j’ai deux mots à te dire. Tu sais, je sait pas ce que tu fou, mais quand jte vois la tu me mets le blues, tu me donnes le gros cafard qui pue tu vois, parce que moi jte vois, crois pas que jte vois pas, dans tes yeux ça brille comme de l’or, ça clinque, ça crie ça pleure, alors pourquoi tu restes planté là, pourquoi tu te prends pour un rocher, t’es pas un putain de rocher. Regardes tes yeux, tu crois que je les vois pas tes yeux. Franchement tu me dégoutes. Qu’est ce que tu fou putain ? Tu vois pas comme c’est GRAND, tu vois pas le truc comme c’est IMMENSE, pourquoi tu fais ça ? Allez viens ! viens avec moi, tu vas voir, c’est beau, c’est beau la vie, c’est beau TOI, Toi t’es BEAU, mais si ! regardes ! regardes tes yeux, tu comprends pas ? Donnes-moi la main, Allez hop ! C’est bon, depuis toujours c’est bon qu’est ce que t’attends, tu vas pas attendre ici que le jour se lève encore une fois. Laisses toi t’emmener, emmènes toi, mais si ! loin, loin de s’qui est pas proche, cours, cours vers toi tu vas voir, c’est beau, c’est intense comme le soleil, comme la tempête, comme la naissance et l’amour .  Sois passionné, sois passionné, sois passionné, sois passionné, sois passionné, sois passionné, sois passionné…

Folie d'entre deux rêves

Je perd la mémoire de ce qui demain sera trop tard. Je sèche mes larmes dans du plexiglas.  Les hommes courent sur la glace, ils sont gazeux et vindicatifs, ils ne savent pas se mettre à leur aise. Ils ne sont que de sombres faux. Je soulage mon armure avec du feu. Je songe à en passer l’éponge, mais les tours de passe passe sont interdits et les hommes sont trop pressés. Trop dépossédés. Comme vidés du suc de leur âme et de leur folie. Comme sourd aux appels des fanfares, qui sévissent dans la sève des cieux. Comme sourd à leur propre vide, à leur propre silence.

Les synagogues sont plus accueillantes que leurs cœurs.