Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Oseras-tu dépeindre ici ce que ton âme désire secrètement ?

Il y à de nouveaux oiseaux.

Je sens l’air qui me caresse le visage.


Cette caresse n’est jamais interrompue.

Les maisons sont claires et dégagées,

Les fenêtres sont des portes

Les portes n’ont pas de serrures.

Les uns vivent à côté des autres.

Ils se séparent et s’éloignent,

 Vaquent à leurs occupations,

Mais ils finissent toujours par se retrouver,

 D’une façon ou d’une autre.

 Ils sont une famille

 Les inconnus sont des  nouveaux nés.

 Les enfants ont mille parents

 Les parents sont mille enfants

 Les vieillards savent jouer du banjo

 Et les vieilles femmes apprennent de nouvelles danses chaque jours

 Il n’y à pas de malentendus.

 Il n’y à rien qui mérite d’être caché.

 Tout se laisse vivre sans entrave

 Tout né, vit et meurt avec passion.

 Les désirs ont regagnés les cœurs

 Tout est nu, cru

 Tout est vrai et immédiat.

 Tout est plaisir sauvage

 Comme des enfants les êtres tour à tour se caressent le bras

 Et il n’y à rien de plus important que ça.

 Parce qu’ils sentent que c’est pour cela qu’ils vivent.

 Il ne fait pas froid dans leur rêves,

 Ni dans leurs yeux.

 Ils voient comme les chouettes et sentent comme les chiens.

 Ils ont la noblesse des arbres

 Et la malice des jeunes singes

 La gaité des colibris

 Et la grâce des cygnes

 Si ! Crois moi !

 Ils sont là devant moi

 Ils me font cygne moi aussi.

 Ils sont là car ils ont osé.

 Ils ont osé bravé l’écœurante rage,

 Les grands barrages,

 Acharnés à chanter l’espoir d’un nouvel âge

 Jour après jour, aurores après aurores

 Sans faillir

 Un couteau acéré pour tailler dans la roche

 Leurs impétueuses toiles

 C’est ca ! La moisson s’avance, du cœur à l’ouvrage ou bien je meurt, c’est ainsi que courage monte en fleur !

Les commentaires sont fermés.