L'inconfort mortel quand tu sens qu'tas pas le droit d'être toi-même, que tu t'empêches d'être parce que t'a peur de faire des problèmes. Tu fais le mort sans remords pour plaire aux sans cœur qui ont la peau blême. Tu ravales tes mots et tu laisses tirer sur le mord qui clame qu'il t'aime.
Tu es de ceux qui se sont sentis comme des enfants des cieux abandonnés de la vie. Tu es de ceux qui ont tout donné et à qui on à tout pris. Tu es de ceux dont l'éclat de feu n'apas été compris. De ceux qu'on à voulu briser, enfermer mais qui veulent rester libre à tout prix. Brisé par les insinuation et les regards noirs, saigné par les phrases assassines des agents du système chiens de chasses hagards aux aguets programmés pour que perdurent les violences quotidiennes. Faux modèles, faux gourous, dans la fosse aux mammifères féroces faut se taire et flipper comme un gosse.
Les hyènes te guettent et comme elles ont peur du grand lion elles le font passer pour une sale bête. Tous dans nôtre coin séparés de la danse de l'univers. Privés de transe on voit la terre-mère comme un enfer et on voit l'enfer comme un frère. On ne sait plus comment s'aimer, on ne croit plus à qui on est, détresse absurde inavouée, lucidité ridiculisée. Alors on flanche, on à plus de force...
Dès le berceau on te désamorce, vaccins pour te rendre amorphe. Déjà prévu pour un poste à long terme dans cette usine à cœurs ternes qui méprise les femmes et les gosses. Tu crois qu'tes né dans le froid dans un monde ou on tire profit même de la foi.
Tu perds espoir en la force en ton cœur et en ta propre loi. Tu peine à croire que ta vie puisse valoir la peine d'être vécu et que ton cœur puisse avoir la force d'encaisser les coups. tu te crois faible et tu te penses incapable de te libérer de tes chaînes et du destin implacable mais si tu ne le fais pas qui le feras, le rendez vous avec la liberté de se rate pas.
Crois moi la force est en toi, crois en toi et en l'étoile et n'oublie pas qu'elle brille pour celui met les voiles le gouvernail pointé vers un haut idéal, loin de nos tristes villes et de leurs sombres dédales. Internet, emphet, ket écrans, manettes, cigarettes, défoncés jusqu'au squelette. Tu t'arraches sans pression, tu te casses sans permission, l'oppression de la division agit en toi comme un poison, te pousse à la consommation d'illusions. La solution?
Dire non à la peur, dire oui à la vie, dire fuck à l'horreur, respecter tes valeurs et en offrir les fruits. Oser hurler crier ta vérité et la laisser briller au risque de cramer les pupilles des pantins plumés déjà aveugles et sourds-muets. Te réveiller, te révéler comme un loup un diamant sauvage autour du cou pour chanter nos rages et nos joies pour que renaisse la vérité que ressurgisse des profondeurs la douceur de l'humanité. Simple, belle et rebelle à ce qui n'est pas elle.
Authenticité, liberté, fraternité, gardes ces valeurs en ton cœur et repends en les trésors, tes actes guérirons ton âme et tous les guerriers hommes ou femmes retrouverons la force d’œuvrer à leurs tours au mariage des cœurs et des corps. Tu n'es pas là pour rien tu n'es pas seul. Crois en ton chemin et retires leurs le droit de faire de toi ce qu'ils veulent. Élève ton esprit au delà de leurs manigances aveugles. Tu n'as pas de prix car tu es tout aux yeux de l'éternel. N'aie jamais honte de ce qui en toi s'éveille. Même la flamme la plus destructrice et rebelle peur faire jaillir de ton âme la soif de liberté la plus belle.
Alors marche mon frère, marche vers le soleil.