DEVIENS QUI TU ES,
le possible seul capable d'ouvrir tous les possibles.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
DEVIENS QUI TU ES,
le possible seul capable d'ouvrir tous les possibles.
Qu'est ce qui en moi me juge et me condamne?
Aujourd'hui c'est moi qui condamne ce faux juge, cet usurpateur.
Qui es tu pour me juger?
N'est-ce pas bandant au final de déranger?
De foutre le chaos pour donner une chance à l'amour de tout révolutionner?
Sans ça on fait comment, on fait quoi?
On reste crispés et froids? On continue de marcher droit?
Droit vers le non-sens, l'absurdité, la décadense l'horreur des âmes et des cœurs?
C'est ça que tu veux toi l'arnaqueur?
Tu me juges juste parce que t'as peur.
Parce que tu comprends pas à quel point tu es un enfant de la vie, une extension de l'infini et moi aussi...
Quelque part tu ne saisit pas que je suis une part de l'Unité Cosmique, qu'en moi vibre la vie, que grande est ma famille.
Tu n'as pas compris que le Divin nous aimes autant que la folie
Et que vraiment je suis à ma place juste ici.
J'ai ma place en ce monde
C'est bon de le sentir, de le voir, de le dire.
Oui je suis différente et oui j'en suis fière
Parce que j'aime ce que je porte.
Ma différence c'est un enfant plein d'amour et de vie venu tout bousculer.
Défier la toile mortifère
Ouvrir les portes.
Ma différence, c'est juste le témoignage de la vie non-aliénée qui ouvre aux frères et sœurs d'autres chemins que ceux de la souffrance et de la peur...
Ma différence elle es belle, douce par sa sauvagerie, puissante par son innocence, réconfortante par sa sincérité.
Non je ne porte pas d'étiquettes
Je ne m'identifie à rien d'autre qu'au feu au fond de mon être.
Je ne cherche pas à me fondre dans la masse
Car il est temps que chacun reprenne sa place.
Que chacun mette les voiles vers le pays de sa conscience
Et se dévoile dans sa propre transe.
Il y à de nouveaux oiseaux.
Je sens l’air qui me caresse le visage.
Cette caresse n’est jamais interrompue.
Les maisons sont claires et dégagées,
Les fenêtres sont des portes
Les portes n’ont pas de serrures.
Les uns vivent à côté des autres.
Ils se séparent et s’éloignent,
Vaquent à leurs occupations,
Mais ils finissent toujours par se retrouver,
D’une façon ou d’une autre.
Ils sont une famille
Les inconnus sont des nouveaux nés.
Les enfants ont mille parents
Les parents sont mille enfants
Les vieillards savent jouer du banjo
Et les vieilles femmes apprennent de nouvelles danses chaque jours
Il n’y à pas de malentendus.
Il n’y à rien qui mérite d’être caché.
Tout se laisse vivre sans entrave
Tout né, vit et meurt avec passion.
Les désirs ont regagnés les cœurs
Tout est nu, cru
Tout est vrai et immédiat.
Tout est plaisir sauvage
Comme des enfants les êtres tour à tour se caressent le bras
Et il n’y à rien de plus important que ça.
Parce qu’ils sentent que c’est pour cela qu’ils vivent.
Il ne fait pas froid dans leur rêves,
Ni dans leurs yeux.
Ils voient comme les chouettes et sentent comme les chiens.
Ils ont la noblesse des arbres
Et la malice des jeunes singes
La gaité des colibris
Et la grâce des cygnes
Si ! Crois moi !
Ils sont là devant moi
Ils me font cygne moi aussi.
Ils sont là car ils ont osé.
Ils ont osé bravé l’écœurante rage,
Les grands barrages,
Acharnés à chanter l’espoir d’un nouvel âge
Jour après jour, aurores après aurores
Sans faillir
Un couteau acéré pour tailler dans la roche
Leurs impétueuses toiles
C’est ca ! La moisson s’avance, du cœur à l’ouvrage ou bien je meurt, c’est ainsi que courage monte en fleur !