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  • Mon amour

    Mon amour, la nuit est faite pour toi. Parce que ta présence existe partout à la fois, En moi. Nul besoin de contours et même dans l’indifférence, Tu surplombe toujours l’orme avec élégance.< Je te connais, mais j’ignore tout de toi. Tu es comme un fantôme doué de clair obscur pour moi. Je t’aime et j’aime à voir ta tête de brume et tes cheveux de vent Rejoindre les nuages par milliers au cœur du ciel de mon or-horizon, Tu fait partie de cette armée qui pousse à la divague, Pour rendre enfin flou ce qui est trop dur. Pour rendre enfin fous ceux qui sont trop sûrs. Est-ce pour cela que je ne vois plus que toi dans ma pupille? Dans ce coin de ma tête, mon imagination me dessine ta voix. Et assise face à ce lac qui n’existe pas, j’observe attentivement son cours magistral apaisant. Et c’est majestueusement jubilatoire que de t’entendre sans t’entendre vraiment . Demain je te tendrait des fils véhéments pour que tu puisse faire le grand saut dans le vide. Ce grand saut que tous les hommes libres ont un jour choisit d’aimer. Ce grand saut main dans la main avec la nuit. Et nos yeux sèmeront comme sèment les fous; Dans le noir, sans même s’en apercevoir.

  • chek ! c'est pire:

    Pour leurrer le monde, ressemble au monde, ressemble au serpent, mais sois l’innocente fleur qu’il cache.

  • Sans jamais sucer la moelle de la vie.

    Sans jamais sucer la moelle de la vie. Je perds pied dans mes rêves et je crève de mes envies. Je joue à oublier le jeu, je me perds dans des jeux d’ego ou le jeu jeune et ou l’enjeu c’est JE.

    Abrutissante et démago l’école m’a décollé la peau elle m’a fait croire qu’tout allais bien, qu’elle serait là jusqu’à la fin, qu’elle assurait mes lendemains, elle à saisi tout ce que j’avais, elle m’a jetée sur le plancher, j’me suis trainée sur le tapis, et puis j’ai regardé en arrière et puis ils étaient tous partis, et moi je n’savait pas quoi faire... alors j’ai longtemps réfléchi, et puis j’crois qu’jme suis endormie et quand je me suis réveillée jme suis demandée qui j’étais, jme suis tournée vers le miroir, j’ai vu personne comme un trou noir, je crois qu’il ont pris mon visage, je crois qu’ils ont pris mon courage, je crois qu’ils m’ont volé mon corps, mon cœur ma verve et ma folie. Ils m’ont volé mes corps à corps, et mes raccords, et ma rancœur je l’ai encore.

    Je crois qu’ils ont pris ma magie. Qu’ils ont tué la neige et la vie; Deux gouttes de sang apparaissaient sur le manteau immaculé, de mes plus pures palpitations qui animaient les sensations coulant comme une onde de pluie s’étendant jusqu’à l’infini. Ils ont bloqué l’entré du jeu. Je crois qu’ils ont pris mes yeux bleus, ma taille, ma peau, mon temps, mes mots. Ma vie, mon sang, la passion et le sens,ils ont tout pris, tout pris. Mon Adolescence. Mon iridescence. (et ma décadence, mon efflorescence et ma transparence,mon obsolescence, ma luminescence) je suis libre désormais, de vivre comme il me plait. Sans verve, sans tact, sans cœur et sans patience. Performance m’a perforée le cœur, perfusion à l’odeur de menthe qui écœure. Des boites dans des boites dans des boites dans des boites . Débilité, dos déboités, du rond rangé dans du carré, des rangs trop bien rangés, des dérangés bien enragés en mal d’errance et pleins d’air rance. C’est tout ce qu’il reste.