Tu sais, il y à cette vague qui te jette sur le sable avec fracas.
sans arrêt.
Elle te tire en arrière, tu crois mourir, mourir de peur, de froid et de manque d'Amour.
Mais aussi tôt, alors même que tu t'étais décidé à abandonner ce que semblait être ta vie, alors même que tu étais parvenu à lâcher prise sur ce mur qui jadis semblait greffé à tes mains, et que jamais tu n'aurais cru quitter, pas pour le moins du monde: alors même que tu es deja parti, la vague, aussitôt, dans un mouvement inverse te ramènes avec plus de force et de fracas que la fois précédente sur le sol qui t'attendait. Et soudainement tu découvre avec stupeur qu'une autre existence est possible, plus belle, plus grande et plus limpide que la précédente. Je ne savait pas que je pouvais exister sans ces murs qui crispaient mes doigts. Pourquoi n'ai-je pas essayer de lacher mes doigts? Rien qu'une seule petite segonde? Pourquoi ne pas y avoir songé une seule segonde?