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  • Folie d'entre deux rêves

    Je perd la mémoire de ce qui demain sera trop tard. Je sèche mes larmes dans du plexiglas.  Les hommes courent sur la glace, ils sont gazeux et vindicatifs, ils ne savent pas se mettre à leur aise. Ils ne sont que de sombres faux. Je soulage mon armure avec du feu. Je songe à en passer l’éponge, mais les tours de passe passe sont interdits et les hommes sont trop pressés. Trop dépossédés. Comme vidés du suc de leur âme et de leur folie. Comme sourd aux appels des fanfares, qui sévissent dans la sève des cieux. Comme sourd à leur propre vide, à leur propre silence.

    Les synagogues sont plus accueillantes que leurs cœurs.

     

  • Questionnement urgent d'un 16 Février 2014

    Quels rapports y à-t-il entre conscience et désirs ?

    La force de quelqu’un c’est sa légitimité.

    La force d’un acte, ce qui le place dans une position incontestable, dynamique et efficace : c’est sa légitimité… et la légitimité qu’est ce donc ?

    C’est un concept r-affilié au concept de loi n’est ce pas ?

    Un acte légitime est un acte en accord avec la loi ?

     

     

    Parce qu’au fond, je crois que c’est ça le problème, c’est de se sentir « légitime ».

    Je crois que je n’ose pas faire de cette vie mon aventure par souci de la légitimité de moi-même, ou plutôt par absence de celle-ci. Je ne la vois pas, je ne la sent pas.

    Et surtout je n’ai aucun moyen de la reconnaître.

    En effet la légitimité ne peut exister que si une loi existe.

    Qu’est ce qu’une loi ?

    C’est un ensemble de lignes directives qui s’imposent à la base de nôtre rapport au monde, et qui nous indiquent  les conséquences et les ré-percussions que pourrons avoir certains de nos actes si nous les posons, car les lois, de surcroît, sont censés différencier ce qui est juste, de ce qui est injuste.

    Sur terre nous en avons crées parce que nous sommes, en grande partie, aveugles.

    Les lois sont extérieures à nous.

    Mais à l’intérieur de soi, n’y-à-t-il pas des lois ?

    N’y à –t-il pas des lois inhérentes à nos êtres qui pourraient nous permettre de nous sentir enfin légitimes ? Entre ma vérité légitime, mes désirs, et ma volonté, y à t-il un gouffre ?

    J’ai l’intime conviction que si on parvient à trouver les lois en soi, alors tous nos désirs et nos actes deviendront légitimes, et mieux encore: ils prendront sens.

    J’ai aussi l’intime conviction puisque ces lois doivent bien venir de quelque part, que c’est en ouvrant la porte du cœur qu’elles nous parviendrons. Oui, la légitimité de soi s'éprouve par le cœur. Non sous forme de concept. Mais réellement physiquement, par les sensations qui en découlent. et ce concept de cœur n’est qu’un mot ridicule face à l’immense, à l’extraordinaire pouvoir de la chose dont il est réellement question. Le cœur des choses, ça n'est pas rien. C'est une porte de sortie de secours dans le tunnel de la matrice. Un bouton rouge mystérieusement salvateur.

    Il y à un fil par ici qui nous relie à nôtre vraie nature, j’en suis certaine.

    Et concrètement, cette reliance sera vécue comme une unification.

     

     

    La conviction de moi-même verra le jour en même temps que moi.

    Elle fleurira dans le silence et prendra corps sous mes pieds

    Pour me permettre d’avancer sur le véritable chemin de l’épopée de Soi.

  • Mourir

    Mourir de ne pas vous sentir, si ça continue je vais mourir de ne pas vous sentir.

    Tous ces numéros, tous ces écrans, ces murs, ces immeubles étanches. J'étouffe. Je respire plus.

    J'ai besoin de vous voir vivre, besoin de voir que la grisaille et le béton n'ont pas triomphé de nous.

    Du vrai nous.

    Pourquoi tu refuses de me montrer qui tu es ?

    Pourquoi on se prive les uns des autres de nôtre beauté?

    Je le sait, je le sent, ce truc qui palpite, qui bouillonne en toi, toi qui vit juste au dessus de chez moi, toi qui passe devant ma fenêtre, et toi que je croise à l'arrêt de tram. On à pas rien dans les tripes, on est pas des éventails construits pour éloigner les oiseaux, on à chacun un volcan dans la gorge, un putain de cœur qui palpite. Ton œil vide, je n'y crois pas une seule seconde. Il me fait mal, il me meurtris. Je sait que tu te sens pas à ta place comme ça, que tu fais semblant d'être comme tout le monde. Mais moi je voit ce qu'on gâche en jouant aux machines et c'est triste à en crever. Qui que tu sois, sache qu'il y à quelque chose d'unique et d'important en toi. Ne l'oublie jamais. Ne les laisses plus jamais te convaincre du contraire. Personne n'est de reste. Tu peux vibrer, palpiter, frémir, vivre, ca ne tiens qu'à toi.Ne les écoutes pas, fais ce qu'il te plait mon Ange, mon Amour, et tu sauveras le monde. Fais moi un signe, quelque chose, je sais pas...  N'aie pas peur de moi, pitié, viens on prends l'air, ou mon cœur lâche.