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  • ûûûû topiste !

    http://rutube.ru/video/5797620e302dcb0d0850c115c56f1417/

    Putain ça donne tellement envie de crever de se dire que les seuls moments ou tu vois ta génération se lever c'est pour des raisons aussi abjectes... ou alors dans des communautés qui n'auront jamais d'influence sur le reste du monde duquel elles ne peuvent qu'être exclues. Pourquoi on se lève pas pour l'éducation et contre la dette publique ? Pourquoi, jeunesse de France, tu refuses de te lever au nom de l' Humanité? Tu te trompes de cible, pourtant tu pues l'avenir...

    Combien de temps ça va prendre encore avant qu'on prenne nos vraies responsabilités, et qu'on s'unissent pour reprendre nos propres vies en main et tout ce qui nous est dû : nôtre liberté de choix, nôtre temps,( "La possibilité de disposer de sa personne et de son temps. La seule vraie liberté." Lionel Allard) nôtre droit à la santé, nôtre droit à une éducation juste qui considèrerait nos idées comme des germes de ce qui serait susceptible de rebâtir un monde meilleur et de faire de nous des citoyens responsables (et non pas des êtres soumis persuadés d’être libre, ayant tellement de choses à prouver qu'ils en oublient de réfléchir, servant chaque jours et à chacun de leur actes leurs propre désintérêt, avec un penchant inavoué pour l'autodestruction et une glorification immodéré du jemenfoutisme général).

    C'est quoi cette merde qu'on nous vend comme le meilleur des système jamais imaginé? Qu'on arrête de nous mentir et de nous prendre pour des cons. Qu'on nous incite à réfléchir au lieu de nous en empêcher sous couvert d'obligations et de technologies ou de perturbateurs cérébraux infiltrés jusque dans nos corn flakes.

    De toute façon c'est clair qu' il ne faudra pas attendre qu'on nous y incite, si on veux voir un changement il faudra le faire par nous-mêmes.

    Et oui ça paraît dur ein? De faire quelque chose par toi même, et d'y croire, alors que depuis ta naissance, on t'as demandé subtilement par tous les moyens possibles de baisser la tête et d'acquiescer comme un chien.

    Tu veux faire quoi maintenant? Tu veux continuer à te voiler la face jusqu'à la mort prochaine. Regardes toi dans un miroir. Tu n'es pas un troupeau tu es un être humain, demandes toi ce que toi tu penses vraiment de ce système qu'on t'impose, demande toi ce que tu as envie de faire pour l'avenir de cette humanité dont tu fais partie. Demandes toi si ça vaut la peine de sacrifier ses rêves (aussi "petits" soient-ils) par lâcheté et si tu veux continuer à vivre ta vie à côté de tes pompes, dans la peau de quelqu'un que tu n'es pas.

    Nous venons, aujourd'hui plus que jamais, de prouver avec fulgurance que nous étions capables de nous unir, alors qu'est ce qu'on attend putain ?

    Non pas pour s'unir "contre" mais "avec"! non pas pour cracher sur quiconque mais pour revendiquer l'humanité dont nous sommes porteurs. La vraie, la belle, affaiblie mais toujours vivante, là, au creux de nos tripes... prête à exploser à tout moment. Je sait que toi aussi, tu la sens. Et je sait que toi aussi, malgré tout tu ne crois plus en tout ça, mais pourtant... mai 68 à bien semé quelques graines dans le monde, et je suis de ceux qui ne veulent pas renoncer à cette effusion de vie capable de tout transformer, cette impulsion qui te pousse à faire de ton amour pour la vie un acte politique, pour lui permettre enfin de re-migrer de la tête au coeur, et de l'âme à la main.

    Je suis de ceux qui comme Vincent Cespédès voient en cette période non pas une tentative ratée de révolution mais au contraire une victoire temporaire de la vie sur toutes les institutions sclérosantes qui commençaient dors et déjà à faire de nous les esclaves de nôtre propre confort-misme.

    Ce n'étaient pas des hippies défoncés jusqu'aux os qui sont sortis dans la rue à ce moment là. Ce sont des étudiants comme vous et moi, des professeurs, des ouvriers, des postiers, des banquiers, des boulangers, qui ont pris le parti de l'espoir et qui ont voulût croire en le fait que leur voix pouvaient compter un temps soit peu, que la vie pouvait avoir un sens. Ce n'est rien d'autre que les générations précédentes qui ont senti arrivée, et qui ont voulût éviter, l'aliénation extrême qu' annonçait l'arrivée du capitalisme, celle dans laquelle nous sommes justement aujourd’hui plongés jusqu’au cou, et à tous les niveaux. "Consommez plus, vous vivrez moins "Voilà ce qu’ils écrivaient sur les murs, et est-ce qu’il y à plus d’actualité que cette phrase ?

    Est-ce qu'on à jamais aussi peu vécu qu'aujourd'hui? Nos vies intérieures n’ont jamais été aussi pauvres, et pour cause, qui prend le temps de penser aujourd'hui? Qui prends le temps de créer? Si peu de gens...on peu dire que chez presque tout le monde, elle est devenue casi-nulles et se résume à une pensée stérile et préoccupée de toute part par ces pauvres petites obligations et ces évènements ridicules qui comblent nôtre vie-de routine.

    Comme un poisson dans un bocal qui ne connaîtra jamais la joie de suivre le courant, l’humain ne sait plus aujourd’hui que regarder par la fenêtre en attendant la mort.

    « Et cependant, tout le monde veut respirer et personne ne peut respirer et beaucoup disent "nous respirerons plus tard". Et la plupart ne meurent pas car ils sont déjà morts."

    "Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs"

    "Mutation lave plus blanc que révolution ou réformes"

    Slogans de Mai 68.

    …Voilà ce qu’était Mai , un putain d’ éclair de lucidité qui s'est emparé de la jeunesse de France à en faire trembler de peur le gouvernement (jusqu'en Amérique), qui lui a eu tôt fait d'étouffer la chose et d'en pourrir la mémoire.

    Et aujourd’hui on ne parle plus de cet évènement que comme une gigantesque blague, qu'on à ridiculisé jusqu'à la moelle allant jusqu’à le réduire en un simple phénomène "culturel" ...D’accord, il y à quelque chose de paradoxal et de triste la dedans, dans le sens ou les gens n’ont pas réussis à désamorcer la bombe comme ils l’avaient espérés, et ont vu leurs espoirs frustrés par le mur dégeulasse du capitalisme déjà bien en place et érigé bien haut.

    Mais il y à un Mai, et ce Mai n’était pas un programme politique, ni une réforme organisée, c’était une explosion …maladroite certes , mais qui respirait la vie, et qui j'en suis sûre aurait su donner un nouveau souffle à la pensée collective, faire évoluer les mentalités, s’il n’y avait pas eu un travail de décrédibilisation aussi castrateur, que celui qui à opéré après-coup et si une partie des gens qui étaient descendus dans la rue à ce moment là avait fait d’autres choix que celui de se reconvertir en « flower-power »pour aller fumer des joins en paix, bien à l'écart du monde et de ses tristes réalités ...

    Mais maintenant nous sentons tous que quelque chose est réellement entrain de se jouer.Il est temps de faire face aux enjeux de nôtre siècle, il est temps d'apprendre à se positionner aussi bien en tant qu’être Humains, qu’en tant que citoyens faisant partie du monde et d'un pays, nommé la France....

    Aussi honteux que cela puisse sonner pour beaucoup,et pour cause... Et si je parle de Mai 68, c’est parce qu j’en ai ras le cul de constater que la jeunesse n'ose plus ni penser , ni remettre en quesiton, ni créer, comme si le monde avait fini par lui laisser subtilement le choix entre suivre le troupeau, ou s'exiler à tout jamais dans un coin d'utopie bien écarté du monde et de tout ce qu'il contient d'images et de concepts morbides... sans alternative possible. Mais avant d'être des hippies, des punk, des gens "normaux"des "révolutionnaires" ou des "nationalistes", nous sommes des ETRES HUMAINS.

    Et il est temps plus que jamais de s’inspirer des évènements comme ceux là , des évènements qui ont su le temps d'un instant remettre l'humain au coeur des préhoccupations, avec tout son lot de mystères et de contradiction, avec tout ce qu'il contient de chaud, d'organique, et de foncièrement i-ninstitutionnalisable.

    Il est temps de reconsidérer l’héritage qu’un Avènement comme Mai 68 à laissé dans nos esprits, et plus globalement de commencer à le considérer comme un exemple de tentative de ré-appropriation du monde par l'union et la profonde remise en cause des systèmes de pensée, et des systèmes politiques dont nous sommes victimes aujourd'hui plus que jamais. et nous avons toujours la possibilité de faire germer en nous ces précieuses graines de subversion philosophiques et ce besoin de concrétiser no rêves, et de les incarner jusqu’au creux de la foule, dans la rue, et partout ailleurs ou nous passons. Parce que c’est ça, le courage. C’est ça la révolution.

    Ce sera ça ou la fin.
    Et personnellement je refuse d’appartenir à cette génération qui à cause de sa trop grande irresponsabilité est entrain de se rendre responsable du plus grand chaos que le monde ai jamais connu.

    Ouvrons là !
    Osons réfléchir !
    Puisque l'appel est lancé.

     

     

    «L'espoir est un etat d'esprit (...) c'est une orientation de l'esprit et du coeur(...)ce n'est pas la conviction qu'une chose aura une issue favorable, mais la certitude que cette chose à un sens, quoi qu'il advienne."

    Vaclav Havel