Sur le chemin de la vie
parmi d'innombrables rêves
Je navigue dans la nuit
Vers l'inexorable trêve
Dans le ciel qui me sourit
Je plonge de tout mon être
Et je bois cet infini
Qu'il en devienne ma sève
A chacun des jours qui passe
l'aube dorée se révèle
et cet amour, cette grâce
me transporte et me soulève
Tu n'as cas fermer les yeux
Imaginer le soleil
sentir son corps lumineux
Te délecter de son miel
Le feu rejailli des cendres
Qui tournoie dans l'Absolu
Qui se noie dans les méandres
De tous nos cœurs mis à nus
Aucun mot ne peux décrire
ce qu'enseigne le silence
c'est blasphème et démence
que d'essayer de le dire
Je n'ai rien dit en vérité
Je n'ai rien dit mais j'ai pleuré
Pleuré la renaissance au monde
Qui jaillissait du vieux décor
Déchirant les prisons immondes
Qui condamnaient nos âmes à mort
Merci à l'aube et au couchant
Merci à l'éternel présent
Merci à toi mon bel ami
Miroir de l'étonnante vie