Dans cette brume narcoleptique
La fête n’a plus rien de mystique
Je reste assise au milieu des fumées
des vapeurs de cana et des odeurs de rhum-coca
Personne ne se connait vraiment, personne ne souhaite se connaitre
Et ça devient vraiment très net qu'habillées comme des traînées et mal dans leurs basket
Les frères et sœurs jouent à ce qu'ils sont pas
et à mes yeux d'un seul coup, d'un seul, comme ça
Le ton libérateur prends des allures d'obsèques
De claques à coups d'alcool cul-sec.
Ici les gens semblent enterrer leurs vies d'avant.
Remplir leurs vides avant ... qu'il les avalent tout rond.
Jsait pas...
On se retrouve en se cachant
C'est pas comme ça que ça marche
Ça marche... peut être trop droit pour toi tout ça j'le voit...
Ouais y à quelque chose encore derrière cette fête-obséque
Comme une gloire aux retours aux sources effectuée par le désespoir des frères à bout de ressources.
Mais t'as beau boire et chanter toujours plus fort
Toujours plus tard le soir
Jusqu'aux aurores...
Tu te réveilleras quand même avec le même fiel
Cette même peur enfouie
Et ce même cœur éponge
Ces vers de l'oubli qui te rongent,
Mon frère.