Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Véracité nue. Vélocité crue.

Ma vérité tu la vois nue

Car je n'ai rien trouvé

Qui puisse l'habiller

C'est un cheval qu'on monte à cru

 

Et que moi même

je peine

à dompter

à calmer...

 

 

De ses vêtement trop serrés

Je n'ai pas voulu la vêtir

Alors la voilà, déchaînée...

Qui n'arrive pas à mentir

 

Quand d'autres, domptables et dociles,

Se prosternent au moindre danger

La mienne proteste et s'étire

À la moindre brique posée

 

Plus honteuse que fière

Je me sens mise à nue

Devant mes adversaires

Et les gens de la rue

 

Je voudrais la cacher

Mais j'en suis incapable

Tant je suis écorchée

Quand elle tire le cable

 

Que faire de cette statue?

De cette Véracité nue?

M'enfermer, m'isoler?

Fuir loin de tout, pour la préserver?

 

Elle fait corps avec mon corps

Et ce, je sait jusqu'à la mort.

Ses racines sont mes entrailles

Et si je la tais je me tue.

 

Si je la scie je me mitraille.

 

J'ai beau ma soeur, mon frêre 

M'habiller, me cacher, fermer les yeux, rire, prier

Il n'y à rien à faire

Rien.

Je sait que tu la vois

Et elle sait qui tu es.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.