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Poêsie marinnée dans sa sauce au flux - Page 4

  • Première lueur

    Au dessus de ma tête

    Des milliers d'étoiles

    Et leurs vent de fête

    Gonflent mes voiles

     

    Je me sent emportée

    Par ce souffle mystique

    Par la douce beauté

    De leur musique

     

    Murmure à mon oreille

    Message de lumière

    Aux âmes qui s'éveillent

    A tous mes frères

     

    "Souviens toi de la lueur

    Première de ta vie

    Emerges de la peur

    Sors de l'oubli"

  • La rose et le dragon

    Fluide force fantastique

    Joyeux flambeau de feu mystique

    Tom âme intense et délicate

    Flamme qui danse en lemniscate...

     

    Tous frères dans l'azur du ciel

    Mais sur terre gonflés de fiel

    Fous dingues et courageux

    Dans les nuits bleus

    Mais ternes pâles et morts d'ennui

    Quand meure la nuit

     

    Ô brûles toujours dans le coeur

    De ceux qui font l'amour

    Comme ils hument les fleurs

    Et accueillent le jour

     

    Jaillit sans cesse des étoiles

    Toi l'âme du coeur de la vie

    La chaleur qui gonfle mes voiles

    Toi la splendeur de l'infini

     

    Le dragon rouge est sorti hier

    De la terre

    Il à mis fin au froid de

    Nos hivers

     

    Et les roses ont fleurit

    Pour saluer sa lumière

    Et leurs parfums transformaient

    En cristal la chair

     

    Sens au fond de toi l'appel

    Du dragon rouge

    Flamme qui flamboie

    Quand le soleil se couche

     

    Des milliers de roses l'attendent

    Le dragon rouge en liberté

    Elles seules s'ouvrent à l'offrande

    De ses secrets...

     

    Et toi dans ton âme fânée

    Toi triste et sans lumière

    Par ce feu d'amour effrayé

    Tu dors dans la poussière

     

    Mais si à l'aube d'un temps nouveau

    Raisonne en toi l'appel fougueux

    De voler au dessus des eaux

    Sur le dos d'un dragon de feu

     

    Si au fond de toi tu ressens

    Sous les tapis poussiéreux

    Un champ de roses languissant

    d'êtres éclairées d'un nouveau feu

     

    Alors viens voir le ciel ce soir

    Et ouvres toi comme un rose

    Laisses jaillir des cendres noires

    La flamme rouge qui crie "OSES!"

     

  • Le monde tourne et fait de grandes boucles serties de rêves éveillés

    Le monde tourne et fait de grandes boucles serties de rêves éveillés

     

    Je me retrouve parmi les danses insatiables de ces miasmes dorés

     

    Je tangue je valse et je vire

     

    De va et viens en points de mire

     

    J’observe à temps plein le silence obscur

     

    A coup sûr les bruits sous hypnoses

     

    Je ne veux plus rêver d’une vie morose

     

    Je ne veux plus vivre un rêve monochrome

     

    Je veux me sentir chez moi, à nouveau

     

    Je veux me sentir émerger de l’eau

     

    Libre de ces entraves à l’immortel

     

    Libre de ces cordes de fiel

     

    Obscur qui me rend dure

     

    Et rend dure la beauté même

     

    Qui disparâit dans ce manège

     

    Le monde entier est un blasphème

     

    Gloire à l’OPPROBRE ETERNEL !

     

    douceur de vivre

     

    Une existence fade

     

    Servez-la moi encore

     

    Et je la vomit sur vos toits

     

    D’ailleurs je ne fais plus que ça

     

    Peu importe

     

    Le jour ou  bien la nuit

     

    Une indigestion en honeur aux indigènes fous

     

    Ceux qui ont su savoir sans avoir

     

    Je n’arrêterais pas ma course

     

    Les guépards et les panthères  sont très loin derrière moi

     

    Tant et tellement j’aspire à guérir d’ici bas.

     

    Toutes ces créatures

     

    Hideuses ou vénéneuses

     

    Qui voient mon ossature

     

    Déjà en terre creuse

     

    Eh bien serons surprise

     

    Du flambeau qui m’anime

     

    Jamais ne pourrons luire

     

    D’un centième de son hymne

     

    Cet astre qui m’anime

     

    Insoupçonnable abîme

     

    Pour l’ombre qui S’acharne

     

    Pour elles qui déjà…

     

    s’écrasent.