Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poêsie marinnée dans sa sauce au flux - Page 5

  • Flambeau

    436541_Chevalfeu.jpg

    La crinière au vent

    Les yeux rivés sur le lointain

    Dans son immense élan

    Consumé par le feu d'airain

     

    Féroce, magnanime

    Indomptable et inarrêtable

    Amoureuse des cimes

    Qu'elle ascensionne, inlassable

     

    Née du volcan et de l'aurore

    Maîtresse des tempêtes rouges

    Ne craignant ni destin ni mort

    Poussée d'une impétueuse fougue

     

    Vivante parmi les vivants

    Puisant sa source et sa folie

    Au delà de l'espace temps

    Portant la véritable vie

     

    Elle est là qui s'apprête

    À faire le grand saut

    Ma vérité secrète

    Demain sera flambeau

     

  • Sur le chemin

    Sur le chemin

    Ou tu joues à te perdre

    Tes mots cherchent leurs plumes

    Pour prendre leurs envol

    Sur le chemin

    Un matin sourde

    L'autre muette

    L'impression de n'avoir pas d'yeux

    Pour ce qui est réel

    Comme le temps s'égoutte ici

    Et goûtes les gouttes du goutte à goutte qui frémit

    Écoutes...

    C'est le silence obscur et las

    Des murs placides et froids.

    La charge 

    De ce toit

    Qui fait obstruction

    Aux Voyages

    La rage indifférente de mon âme qui se fige

    Inexpressive et bien vernie

    Parmi les meubles et les images

    Cette incolore cacophonie

    Cette épouvantable ineptie

    Épouvantail à la jouissance

    Insecticide à l'immanence

    Bientôt sera noyée de la mer du rivage

    Mon âme en mal d'errance et de beauté sauvage

    Bientôt sera semblable à une coulée de lave

    Mon âme accouchant d'hardeurs et de rêves

    Et l'écume brûlante de l'esprit

    Embrassera

    folle d'un pur désir

    La pâle noirceur de la nuit.

  • Véracité nue. Vélocité crue.

    Ma vérité tu la vois nue

    Car je n'ai rien trouvé

    Qui puisse l'habiller

    C'est un cheval qu'on monte à cru

     

    Et que moi même

    je peine

    à dompter

    à calmer...

     

     

    De ses vêtement trop serrés

    Je n'ai pas voulu la vêtir

    Alors la voilà, déchaînée...

    Qui n'arrive pas à mentir

     

    Quand d'autres, domptables et dociles,

    Se prosternent au moindre danger

    La mienne proteste et s'étire

    À la moindre brique posée

     

    Plus honteuse que fière

    Je me sens mise à nue

    Devant mes adversaires

    Et les gens de la rue

     

    Je voudrais la cacher

    Mais j'en suis incapable

    Tant je suis écorchée

    Quand elle tire le cable

     

    Que faire de cette statue?

    De cette Véracité nue?

    M'enfermer, m'isoler?

    Fuir loin de tout, pour la préserver?

     

    Elle fait corps avec mon corps

    Et ce, je sait jusqu'à la mort.

    Ses racines sont mes entrailles

    Et si je la tais je me tue.

     

    Si je la scie je me mitraille.

     

    J'ai beau ma soeur, mon frêre 

    M'habiller, me cacher, fermer les yeux, rire, prier

    Il n'y à rien à faire

    Rien.

    Je sait que tu la vois

    Et elle sait qui tu es.