Bien au delà de ma raison
Bien au delà du monde, de ses rouages abscons
Un éclair de feu à brûlé ma poitrine
D'un pluie rougissante de grâce Divine
Des milliers de chandelles y trouvèrent naissance
Éclairant tout mon être de claires ondoyances
Ton visage fondu dans les embrasements
Ravissait les embruns de mon étonnement
Par-delà ta pupille au mystère sans fin
Au delà de ce que voudrait toucher ma main
Dans les méandres obscurs de nos soupirs mêlés
J'ai la vision charnelle de la Vérité
Une aurore de lumière
Une cascade de floraisons suaves et colorées
Lueurs impalpables, qui tout au fond de ton iris de jais
Saluent en moi le cosmos tout entier
ô perle de rosée immortellement douce
Invisible à l’œil nu dans ta délicatesse
Adombrant l'innommable en perpétuel voyage
Adombrant la douceur de nôtre petitesse
Viens au cœur de mon cœur respirer l'éternel
Dépose ta lumière au centre de l'autel
Toi dont l’œil noir réveille en moi le vent
Déchaîné des tempêtes, le feu fou des volcans
Les larmes sur mes joues d'immanence exaltée
Jaillissement de ce qui ne peut s'oublier
Incontestable, insoutenable, inexplicable
Ni passion, ni tristesse, ni joie véritable
Remous de folle hardeur
Ébullition du cœur
Toi qui ne m'est jamais seulement qu'apparu
Jamais je ne pourrais te nommer inconnu
Tant le gout de ta peau est celui du retour
Tant la chair de ma chair te veux nommer toujours