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Chasons/Slam - Page 3

  • Lueur, Splendeur

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  • Hymne à la joie

    Toi dans ton coin, seul et blanc

    Tu attends

    Quoi??

    Toi apeuré, terrassé 

    Tu as froid

    Carencé, momifié, enchaîné, bâillonné

    VIENS PAR LA!

    Viens avec moi

    Tu ne sais qui je suis, tu as peur et tu cris

    Toi, qui m'as oubliée

    Moi, ta délivrance.

    Allez viens!

    Prends ma main.

    Viens danser

    Entre dans ma ronde

    Salvatrice, furibonde.

    Inspire

    Expire

    Inspire

    Expire

    Ressens

    Comprends

    Je suis

    La joie

    La vraie

    Laisse moi

    Entrer

    Ton cœur est clos

    Ecoute

    Inspire

    Expire

    Inspire

    Expire

     

    ...Il y à trop de peur dans le cœur des gens de la planète

    Et le monde en est laid et il pleure en cachette.

  • Dans cette brume narcoleptique

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    Dans cette brume narcoleptique

    La fête n’a plus rien de mystique

    Je reste assise au milieu des fumées

    des vapeurs de cana et des odeurs de rhum-coca

    Personne ne se connait vraiment, personne ne souhaite se connaitre

    Et ça devient vraiment très net qu'habillées comme des traînées et mal dans leurs basket

    Les frères et sœurs jouent à ce qu'ils sont pas

    et à mes yeux d'un seul coup, d'un seul, comme ça

    Le ton libérateur prends des allures d'obsèques

    De claques à coups d'alcool cul-sec.

    Ici les gens semblent enterrer leurs vies d'avant.

    Remplir leurs vides avant ... qu'il les avalent tout rond.

    Jsait pas...

    On se retrouve en se cachant

    C'est pas comme ça que ça marche

    Ça marche... peut être trop droit pour toi tout ça j'le voit...

    Ouais y à quelque chose encore derrière cette fête-obséque

    Comme une gloire aux retours aux sources effectuée par le désespoir des frères à bout de ressources.

    Mais t'as beau boire et chanter toujours plus fort

    Toujours plus tard le soir

    Jusqu'aux aurores...

    Tu te réveilleras quand même avec le même fiel

    Cette même peur enfouie

    Et ce même cœur éponge

    Ces vers de l'oubli qui te rongent, 

    Mon frère.